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Morphème
28 mars 2013

Ombres & poussières

Ombres & poussières


Lorsqu’une ombre se sait pouvoir enfin lécher l’exquise exaltance, qui n’est autre que le doux et suave parfum de l’éveil, elle s’harmonise à une prestation d’une incomparable rareté. Plus belle et plus délicate encore que l'unique exhibition en ce bas monde qu’est l’éveil de l’ombre. Celle d’une brise se donnant en spectacle, pouvant se permettre de faire ostentations de son essence, tant elle est absolue dans son délice, murmurant les charmes affranchis des cinq sens. De son corps poétique émane un plaisir n’ayant de cesse d’enthousiasmer ces sensibles sens que sont les nôtres, sens qui ne se laissent d’ailleurs souffrir aucune négligence. Et ce, principalement à l’égard de ces essences portés qui leurs sont dédiés, accoutumés qu’ils sont à l’attention par la patience, à l’attente de ce soupir auquel est mêlé toute l’essence de la quintessence ainsi que des privilèges dont l’étrangeté et la saveur échappent à tout à chacun. Cette brise, onde de jouissance, est un souffle à la poésie fugitive et marquante, qui embrasse d’une caresse l’ensemble de la flore et de ses privilèges, étant offerte par la sensuelle danse florale et éthérique que produises ces mains de pétales qui ne sont que l’unique corps du vent. D’elles, le vent n’en joue qu’avec grâce de ses doigts voilés du zéphyr, et pour produire ce doux et sonore éphémère, il doit pour ce faire jouer sa mélodie sur un luth aux cordes telles de délicates brises aux flux rigides et prolongés. C’est ainsi que se peut exister le bruissement suspendu aux bordures de ces entières poésies que sont ces feuilles qui se soumettent aux hautes sphères de la nuit, ou bien encore le ronflement qui s’anime et s’étiole sur l’abord de ces pétales que délivre le jour.
Tout cela est d’une éminente et insigne suavité, et seulement cette poésie se prête assez en joliesse pour être associé à l’éveil d’une ombre, bien que la surpassant quelque peu. Car l’ombre dans son mouvement naissant, s’anime d’un geste d’une ampleur si élégante que de cette délicatesse se laisse s’échapper un doux friselis s’évaporant furtivement en onde autour d’elle, aspergeant les alentours d’un écho mélodieux. La matière de toutes choses qui s’ébat d’un geste perpétuel et lent, stagnant comme l’impression du temps tout à fait présent, est donc ineffablement sensible à l’égard de cet attouchement qui vient l’imprégnée en frôlant d’une sensuelle caresse ces franges que sont ses limites et d’où se laisse pendre l’aura de sa présence. Or, si cette ombre est à son éveil imbiber d’un tel raffinement, la raison en est qu’elle a si longtemps été absente et seulement en étant rien moins qu’une flaque d’encre nébuleuse, oscillante et malmenée par l'interposition d'une opaque couverture faisait échec à la lumière, qu’elle s’adonne instinctivement à cette grande précaution qui est de ne toucher le monde qu’avec la plus insigne des délicatesse, qu'avec le plus éminent des égard.
Une ombre s’animait donc, fidèle à elle-même dans sa nature d’essence et tandis qu’elle naît tout à fait à la vie, ses perceptions se délie doucement du lit de la non-vie accompli aux supplices de la léthargie. Cependant, elles demeurent encore suffisamment liées au tissage arachnéen qui n’a eu de cesse de les bercer d’inertie. C’est alors à une intuition toute singulière que l’ombre fait appelle en la circonstance, qui n’est autre qu’une vigoureuse curiosité. Celle-ci naquit en réponse au besoin d'une obscur présence, infirme et délicate en sa naissance, gratifier de l'encouragement d'une magie incessante et endurante qui se voit lier à jamais aux poutres, planches et meubles, babioles et détails de la salle où se lit dès à présent cette partie de l'histoire. Elles s’animent l’une l’autre, chacune ne pouvant que vainement subsister sans sa moitié de circonstance pour la soutenir et la guider en cette naissance. L’ombre disperse autour d’elle une onde de curiosité, sculpture fantasmagorique et allégorique, déferlante et nourricière. Car l’intuition symbiotique qui se fait nécessité en cette heure, des échos et résonances reçus en réponse à ses disséminations curieuses, sustente l’ombre de connaissances et de savoir. Cette onde curieuse est en fait une extension corporelle de l'ombre, autour de celle-ci s'agite alors une expansion de son essence. Ombre inconsciente faisait office de sixième sens. Ampleur allant découvrir jusqu'à plus soif les éléments de l'espace présent et où le temps qui coule semble être vacant.
L’éveil dans sa lenteur à s’achever, en était profond, et seuls les quelques brides de connaissances que l’Ombre tirait de son imposante curiosité, suffisait à la rassasier. Malheureusement, loin de répondre à cet appel silencieux dispersé dans la pièce, loin de s’éveiller à la vie, les divers meubles et autres décors, ne faisaient qu’annoncer leurs présences. Obstacles résonants, creux, silencieux envers le tâtonnement curieux qui leurs étaient soumis. Seules leurs essences étaient touchées par la caresse d’encre établie de cette petite chose qui s’animait. Ils n’étaient qu’embellissements et décorations d’intérieur ne pouvant jouir de cet éveil miraculeux dont l’Ombre faisait preuve. Ils ne pouvaient prétendre à une vie propre, car si une telle chose était possible pour une immatérielle consistance, ce n’était sûrement pas le cas pour les matières brutes du décor. D’ailleurs, si l’irruption à la vie de cette soudaine engeance est plausible, ce n’est peut-être que pour qu’un récit en soit fait. Œuvrant ainsi à la préservation d’une histoire dans l’amas d’encrage imposé à la restrictive mais nécessaire ligne coutumière du récit permettant la délivrance d’une fresque fantastique aux lecteurs. Lecteurs qui se feraient des lors, du point de vue le plus objectif mis en valeur pour définir la chose, soit héraut d’une quelconque entité qui aurait à cœur de préserver les traces imaginatives et fantasques de l’humain, soit eux-mêmes réceptacles de ces passions poétiques, devenant conséquemment de fastueuses et ouvragées urnes à souvenances. Mais non pas, car si la poésie de cette ombre en éveil s’évertue à se faire valoir, ce peut être tout aussi bien parce qu’il le faut. De la poésie doit s’éveiller une ombre et par elle le monde s’adoucir afin d’enfin pouvoir se préparer à un tant attendu renouveau.
L'Ombre s'éveillait tout à fait. Sa curiosité, peut-être un amalgame, une fusion des sens et de cette denrée aussi rare que la lune idéalement pleine, cette chance, continuaient leurs pérégrinations. Et ainsi, bien que sustenter en savoir, une information pourtant blessait l'Ombre de par son absence. Qu'était-elle ? À cela, bien que l'Ombre ne puisse y répondre que comme elle le souhaite et que cette réponse d'apparence immuable se verra, il se peut, bafoué et troquer pour une nouvelle plus enchanteresse, en ce qui nous concerne, ce savoir doit nous être assuré. Si le spectre de la lumière est l’ensemble des couleurs visible, celui de l’obscurité en est probablement l’ombre. Spectre négatif à l’éclat indiscernable et insoupçonné, animation sombre et fournit soumise au plus faste des aléas. Les ombres sont les compagnes indélébiles et indéracinables de toutes valeurs, telles les idées et pensées de la conscience humaine.
Bien que leurs natures puissent porter à polémique, s’est-il semble, la théorie du plus ivre qui est toujours la meilleure. Ainsi donc, l’ombre, ne se détache de rien, elle n’est que soumise, à la fois, aux mouvements des éclairages naturels ou contrefaits, mais aussi, à l’objet dont elle est l’essence négative et spectrale. Une ombre humble sous l’éclat de l’astre du jour, se mue, est en perpétuelle mouvement. Une ombre tyrannisée par la couverture synthétique d’un éclairage artificiel, elle, ne fluctue qu’en de rares occasions. Comme quand lorsque un homme en balade foule part lui et part son ombre celles de l’ambiance présente. On en déduira donc que jamais une ombre n’a pu être d’un immobilisme constant, les ombres sont ce qu’elles sont, ni plus ni moins ce que l’homme et même la nature en font. Malgré cela, voici qu’une d’elles naît à la vie, s’éveillant consciencieusement et patiemment, déjouant les théories et idées reçus. La cause en est que jusqu'à cette époque de calme planétaire, où seuls les bruissement de la flore et les ronronnements de la faunes font vibrer le silence, jamais quelconque lumière n'a pu par l'entremise d'un être conscient, continuer à illuminer son ambiance suffisamment longtemps avant son expiration, pour irradier une ombre du souffle de vie qu'elle procrée et qui se dégage précisément de la fin de ce cycle qu'est la respiration. Un soupir de lumière à donc ce don de transmettre la vie et celle-ci n’avait encore jamais jusqu’à ce jour pu en faire profiter le monde, car sa respiration est lente et précieuse. Croire ou espérer, prétendre deviner que ce geste miraculeux aurait un effet bien plus spectaculaire serait une erreur, car dans la pièce, rien si ce n’est l’éveil de cette ombre ainsi que ce qui produisit celui-ci ne sortait alors du commun. Aucun autre effet n’était discernable, seul le murmure de l’ombre et les délicats frôlements dû aux caresses qu’elle soumettait à ce qui l’entourait se faisait entendre. Froissement de peau troublé au contact de l’inerte et de l’astreint.
Cet espace où se déroulait la situation présente, ce salon de méditation, était scindé en deux parties à l’antipode l’une de l’autre. La partie nord jouissait d’une fade lumière, réduit à une multitude de faibles faisceaux poussiéreux. Les rideaux de bois étaient refermés, ne laissant rien filtrer, abandonnant la pièce à une lueur grisâtre, imperturbable, impérissable et stagnante bercé qu’elle était par les remous appliqué à l’atmosphère altéré. Cet endroit du salon était simple et de haut plafond, avec une banquette rembourrée de cuir blanc, presque neigeux, bien que poussiéreux, adossé à même la grande vitre. Une table basse et ronde, faite d'un plateau en bois de rose vernis et ciré, dont le pied était une énorme souche d'arbre, se trouvait posé sur un grand tapis d’époque. Celui-ci était vieilli par les ans et représentait sans nul doute possible, bien que cela soit curieux, une vaste forêt de bambous et de roseaux bercés par le vent et ceint d’eau claire et pure. C’était là, avec quelques bricoles suspendus à son plafond, tout ce que cette partie de la pièce comptait en décor.
La partie sud était de bas plafond, rempli de curiosités et babioles en tous genre, foisonnante de poussières et autres débris temporels. Meubles, statues, horloges, peintures et luminaires de toutes époques et de tous lieux s’entassaient et s’harmonisaient presque, faisait de l’endroit un havre rêvé pour les ombres et les soupirs du temps qui passe. Ces objets cachaient et empêchaient l’accès à un ancien escalier de bois spiralé montant vers quelques greniers perdus. Une chaînette, initialement suspendu aux deux pilastres cernant la marche de départ avait une attache de défaite et pendouillait mollement, l’écriteau qu’elle maintenait auparavant à la vue de tous, se noyant dans la poussière du parquet, ses lettres confuses et oubliés. Sa poésie outragée s'accordait à ces écritures poétiques d'antan, rongées et limées, incrustants chacune des poutres de la demeure, mais aussi ses marches et son mobilier. Toutes surfaces en bois avaient été marquées, aussi bien d'ailleurs que quelques vitres et fenêtres. Une ou deux chambres en particulier avait été touchées par le doigté d'une vielle âme qui apparemment avait su allié soupir et sourire à la douce et aigre majesté qu'est le souvenir. Pour le reste de la demeure, c'est part quelques idylliques messages presqu'anodin tant t'il y en avait, ou bien part de féériques et enchanteresses paroles transmuées en un phare pour l'amitié, ses adorations et ses tendresses, que tout était magnifié. Tout était douceur, les amers et âpres épisodes sporadiques de la passion raisonnablement bazarder depuis bien longtemps dans quelques caves perdues du Bayou.
Une unique chose différait tant de l’une comme de l’autre partie qu’elle semblait curieusement être à sa place, bien que dénotant une étrangeté frappante et peu commune. Du plafond peint des rêveries d’un fou, d’où pendaient attrapes-rêves et autres bagatelles du même acabit, presque en son centre mais en avant de cette marche qui le scindait en deux et annonçait la séparation entre les parties de la pièce, un lustre-chandelier était suspendu par une lourde chaîne de bronze se séparant en quatre plus petites, amenant la structure à un mètre cinquante du sol seulement. Le « chandeliustre » avait une coupole, inversée et travaillée pour faire sensation. C'était un parapluie parant semble-t-il les ombres du plancher, paré de vitraux tout en arabesque et en spidron, fresque et récit plus qu'obscure maintenant que le temps des lumières s'est dévoilé à l'oubli. Il était aussi orné en son centre, d'une effilée colonne de verre translucide où se reflétaient sur sa longueur, en un mélange suave de pigments, les coloris du verre teinté qui seul faisait arborer à la pièce dans son ensemble, de part ces quelques zestes et échos de ses couleurs imprimées, un peu de nuance à opposer à la prééminence cendré pommadant la pièce de son grisonnant artifice faisait sombrer ce salon dans une diligente veulerie. Le vitrage était coloré de couleurs chaudes, enchevêtrement de rouge et d'orangé où subtilement se mariaient d'infimes nuances de bleu, de vert et d'or. À la pointe de cette colonne de cristal, le mariage naturel des carnations de la flamme trônaient, feu de l'acmé aussi semblable au verre, hyaline couverture dansante de l'ébat passionné des chaleurs des corps de son dessous, et de l'éclat des paroles brûlantes et portés au rire de leur complicité.
La chandelle avait été disposée en cet endroit précis par cet être de chair et d’os qui, assis à même le sol en une posture méditative, contemplait dans son sommeil perpétuel l’incommensurable oubli auquel il s’adonnait en attendant son éveil. Il embrassait du regard des rêves ces fresques fantasques qui, au gré du plus pur des aléas, voguaient sur les courants de l’irraisonné réalité et plongeaient dans l’esprit des dormeurs de ce val perdu aux éveillés qu’est le repos. Son sommeil durait depuis tant et tant d’années qu’on pourrait se prendre à désespéré qu’il ne se réveilla jamais. Il se trouvait dans une méditation à nulle autre pareille si nous devions la comparer aux durées habituelles des sommeils et plaisantes siestes de chacun, en omettant bien sur ce trépas qui s’apparente à l’éternité dans toute sa finalité. Le pourquoi de ce sommeil est né d'une malencontreuse erreur, et l’abattement qu'elle devrait faire ressentir à cet être doit maintenant à jamais se perdre dans les méandres gelés de son apathique conscience.
Cet homme paraissait bel et bien être ce qu’il est en apparence, et ce qui est d’importance, c’est que pour produire ce curieux sommeil, ce chaman dut entreprendre un interminable rituel des plus singuliers, presque absurde dans son accomplissement tant la magie est apparemment plus chose naissant d’une pure volonté que d’une réelle réponse à un quelconque usage. Notre ascète avait donc apparemment œuvré à l'élaboration d’un sortilège qui aurait eu pour effet de rendre à ce monde ce qu'il avait perdu et qu'il regrettait tant maintenant. Il dû cependant un mince instant faire preuve de relâchement, s'interrompant un temps suffisant pour qu'ainsi s'immisce les prémices d'une nuisible omission. Bien que le sortilège eu dans l'ensemble l'effet escompté, c’est cette regrettable et funeste erreur qui figea le chaman dans l'éternité. Et ce qu’il y avait d’essentiel, non pas dans le rite nécessaire à l’accomplissement du sortilège, mais bien dans l’explication de la venue au monde de cette ombre, fût la disposition du chandelier au centre exact de la salle. Car c’est de ce chandelier que naquit la source de lumière providentielle, c’est du cierge fin et élancé qui lui était fixé qu’était figé la flamme qui soupira, qui exhala un souffle de vie. La bougie avait de particulier d’une part, qu’elle ne se consumait pas, jamais la chaleur de la flamme n’avait eu à lécher les parties plus basses de la chandelle, et d’autre part que la flamme n’était mue par aucun mouvement, qu’il soit le produit d’une force extérieur ou intérieur, le mouvement vacillant qui caractérise l’habituelle flamiche n’avait pas prise sur celle-ci. Elle n’était qu’une image, le reflet de la luminescence souvent invisible qui depuis Lors baigne l’existence.
Ainsi donc, comme le chaman s’apprêtait à achever son rituel, il plaça la bougie sur le chandelier du lustre. Ceci fait, il fît preuve d’une concentration à nulle autre pareille car de sa volonté s’enflamma la mèche de la bougie qui s’y tenait. Il fuit ensuite en méditation, sans un regard en arrière, pour s’adonner à finalement terminer le rituel. L’étincelle ainsi matérialisée mua en le plus infime des brasiers, brasier qui sembla se contorsionner puis vaciller, s’ébaudir enfin jusqu’à réussir à s’allié à sa propre essence, s’enfouissant alors dans une chrysalide de flammèches et d’étincelles muent par l’ivresse de s’amener, eux et le brasier qui de cœur leur tenait lieu, à s’épanouir pour ainsi délivré la plus idéales des flammes qui puissent être. La flamme ainsi formé diffusa sa lueur, aspergea dans l’atmosphère du lieu une terne et calme luminance qui n’avait point de crainte à l’idée de se faire couper le souffle par les aléas couramment appliqué à la faste réalité. Elle put donc, grâce au fait que sa nature était figé, tétanisé par l’essence contraignante que le sortilège apposa à sa nature d’ordinaire si volatile, velléitaire, se concentrer sur ce besoin des plus primaire qui n’est autre que de respirer.
Bien que le but premier du sort ait été de figé la lumière pour lui permettre de respirer et ainsi donner la vie, ce que le chaman n'avait pas prévu et qui causa en fait sa perte, fût le fait qu'il omit de se souvenirs que le feu est un élément organique. Ainsi, lorsqu'il termina finalement son sortilège, au moment de lâcher les derniers mots de celui-ci, une sphère de stagnance se forma tout autour de la demeure, figeant apparemment pour l'éternité, tous éléments vivants s'y trouvant ou qui viendraient à s'y trouver, l’emprisonnant également sans savoir jamais si sa mission serait accomplie, son âme maintenant délaissé, clocharde des vents et des plaines.
Pendant des siècles, la lumière inspira. Puis, pendant encore bien d'autres siècles, celle-ci expira, et conter cette histoire put enfin être permis, car enfin la flamme desséchée par la stagnance délivra l’artifice majeur de sa lueur, effleurer de sa vapeur vivifiante cette ombre qui est le centre de notre attention.
L'ombre alors, ce tissu fuligineux qui ayant à présent pleinement pris toute la mesure des différents objets congestionnant et obstruant la pièce, après s'être lassé de passer son étoffe soyeuse et satiné sur la surface de tous les encombrés et encombrants, vit la nappe pâle et presque sans substances qu'était sa curiosité, s'effacer à sa vue maintenant affirmer, sens délivré du délicat enduit des prémices. Sa curiosité, accroissement de circonstance volontiers délivrée par la magie ambiante du lieu, se mit à vacillé, à n'être enfin qu'une évanescence dissolue des plus fugace car déjà son essence s'évaporait dans la douce soirée et l'ombrage alentour. Et si celle-ci s’évaporait, c’est parce qu’enfin les sens de l’ombre s’étaient éveillés et pouvaient maintenant idéalement se concentrer sur leurs tâches respectives. Cependant, ses sens étaient bridés par la nature même de l’ombre, si bien que l’ombre ne discernait ce qui l’entourait que comme une sorte d’unique image mouvante et inlassablement différente. Un tableau de sons et de vibrations, d’odeurs et de parfums, de sensations tactiles et de caresses prévenantes. Malgré cela, elle s’appliqua à ramper sur la surface du sol, s’étirant et errant sans vraiment de raisons, sans but si ce n’est celui d’assouvir une insatiable curiosité intérieur bouillant d’envie à l’idée de recommencer à épancher sa nature sur les différentes peaux de ce monde. Une chose cependant la marqua. Curieusement, elle se sentait rattaché à autre chose, enchainée semble-t-il à un corps peut-être étranger. L’ombre bougea, frémit plutôt, son essence immatérielle palpitante d’une volonté nouvelle. Usant du pouvoir de ses sens, elle put discernée ce qui la retenait. Une ombre brune se tenait assis en tailleur, adossé à un meuble, un canapé immaculé semblait-il. Celle-ci semblait se gonflée et se dégonflée, aspirant la vie pour enfin la rejeter, sans cesse et de tout temps maintenant. Irréfutable preuve que notre homme était évidemment délivré aux geôles d’une terrible, inconsciente et incessante répétition, un cycle mortuaire où la vie dans son essence la plus réfléchis est absente, l’ayant emporté avec elle en laissant le reste à l’abandon, cette âme et ce corps de charmes. Elle respirait. Hors ça, elle semblait inerte, ses paupières ne cillaient point, écrasés peut-être par le poids de leurs propres années à être ainsi restés closent. Notre ombre comprit bientôt ; elle n’était que l’essence spectrale d’un être nommer homme, rattachée à celui-ci par la nature, car ainsi était-elle faite.
Cette ombre brune se nommait Clarence, ombre de sens et de discernement qui pourtant se soumit au pouvoir fallacieux de la magie. Ses pieds et son séant étaient délicatement posés sur l’entre-deux, l’indubitable écart qui sépare chaque chose. Clarence semblait tout entier flotter sur cette séparation qui toujours fait transition entre un premier corps et un second. Pourtant, bien qu’il paraissait apposer à se flux d’espace suppléant le contact direct entre les matières, les pieds de notre pauvre et fatigué magistère avaient l’air de baignés tout entier dans une bien curieuse image. En effet, ceux-ci donnaient l’étrange impression qu’ils se trouvaient presque immergés dans le duvet du tapis. Partie de l’étoffe où coulait un fin et doux ruban d’eau claire et pur ceignant l’îlot de verdure où batifolaient roseaux et bambous. Ses pieds secs et cornés par d'harassantes heures de marches dirigées vers un horizon sans celle plus lointain, semblaient se délecter d’un indicible idéal, idyllique et convaincante pensée que celle que leur offrait le tapis qui sous eux s’étalait. Ils semblaient ainsi jouir de la caresse rafraîchissante de l’herbe, ainsi que du vent jouant d’une mélodie tirée des cavités des bambous et de son effleurement sur les roseaux de par son onctueuse haleine.
L’Ombre ignorait d’où provenait l’information lui permettant de mettre un nom sur ce qu’elle discernait et cela ne la gênait pas outre-mesure. Le savoir était présent, offert peut-être, accordé tout du moins, et cela lui convenait. C’est ainsi, par l’omniscience quoiqu’il en soit accordé, qu’elle comprit bientôt avec pertinence qu’elle était bel et bien fatalement lié à cette pauvre créature poussiéreuse et fossilisée. Écaille de l’humanité fanée, sillonné de rigoles où coulent maintenant maints ruisseaux charriant les sables du temps. C’est de cette évidence d’où naquit la panique qui amena notre amie à s’escrimer pour se retrouver libre de toutes attaches. Pour ne pas craindre de devoir elle aussi supporter celle du temps mort qui semblaient avoir trouvé un met de choix en la personne de Clarence.
L’Ombre s’affolait, large épine de suie sorti d’un bouton de rose, criant et griffant, tempêtant envers la pâleur de la découverte. Du-moins avait-elle l’air pâle, car oui, qu’elle couleur donneriez-vous au monde après n’avoir qu’exister dans la plus mélanique des tâches souillant la plus absolue des obscurités ? Notre si douce et si belle compagne était donc épouvantée par le constat glauque de n’être qu’une partie délaissé et ignoré de l’être dont elle était la réalité. Elle s’appliqua dès lors à se détacher tout à fait de cet état des plus malvenus. Elle le fît d’ailleurs avec la même grâce que lorsqu’elle s’éveilla, ou lorsque qu’elle dispersa sa coulée mielleuse qu’était sa curiosité dans l’alentour grâce au concours de la tolérance du récit. À ceci près qu’à présent ses divers sens étaient tout à fait en éveils, et c’est avec le secours de cette synthèse sensorielle qu’elle s’évertua à se libéré de l’étreinte éternelle et corporelle qui depuis Lors lie l’ombre à son homme. Cependant, ceux-ci ne furent pas du secours d’abord escomptés, ils ne purent ni la délivrée, ni même la soulagé du carcan d’angoisse qui la flagellait dans l’étui aux parois sans cesse plus étroites d’où s’amplifiait une torpeur subtile et désœuvrante.
Outre l’indubitable fait qu’elle était liée à Clarence par l’affligeante nature qui toujours su sévir en ce monde, l’Ombre l’était donc tout autant par la fatalité, mais cela est toujours le moindre des maux, car cette fatalité peut aisément être défaite par la plus infime once de volonté. Le souci résidait surtout dans la façon dont l’Ombre se délierait finalement de Clarence, car ce n’est guère une mince affaire de s’en détacher, de cette inusable et réfractaire liaison. Pourtant, et peut-être surtout cela réside-t-il dans le fait que l’Ombre était à présent en quelque sorte libre, bien que pas tout à fait encore, elle sut s’en départir. Le lien qui la liait, mille tendons d’envergures et défiants, dû se rompre précisément à l’instant où notre Ombre achevait d’avoir encore de l’espoir. Certaines choses sont biens mystérieuses, tel par exemple ces faisceaux ondoyants de désespoirs chancelants et enlarmés, ficelant le désarroi de leur maitresse autour de ces fils naturels qui enchaînaient l’Ombre au corps vide de Clarence et qui finalement purent les rompre ou les dissoudre, la matière du concret rongé par l’acide de la tristesse et l’affligeance giflante d’un cœur si récemment affirmé s’abandonnant déjà aux affres inique de la vie. Vie qui bien souvent s’octroie le droit de s’emparer d’un dû ô combien imaginaire et fixé par un de ces traités léonins aux si vils exigences. On peut supposer que si cette fenêtre de l’histoire se débobina ainsi, la cause en est peut-être ce si bête état de fait et de temps voulant de Clarence qu’il ne put enjoindre aux menottes liant l’Ombre une quelconque révolte étant donné que sa nature ne résidait plus en son corps. Que celui-ci n’était plus que l’ombre de lui-même, effigie cireuse à la pâleur d’un temps sécher, laissé à fleurer une anachronique époque dans le vestibule d’une conscience passagère qui viendrait à visiter les lieux que sont la tombe de Clarence. Ce salon d’une maison coloniale honoré par la plus insolite et remarquable des naissances.
La délivrance, celle qui s’applique à la libération et au détachement d’une lanière de corps lié à celle moins inconsistante répandant une envolée de sens et de curiosité. Bien douce et jolie chose, apparemment un apaisement, bien que finalement peu s’en fallut, car en cette séparation réside une fusion bien plus grande et terrible que celle précédente.
Il est bien entendu que le sortilège de Clarence visait à éveiller son ombre. Ainsi fait, cela aurait eu pour conclusion de permettre avec le temps la renaissance d'une humanité ayant sombré depuis bien longtemps maintenant dans l'oubli. Seulement, l'erreur de Clarence ne lui permettait plus de pouvoir être ici à présent, son esprit s'était envolé dès lors que la stagnance avait pu s'apposer sur cette petite partie de ce monde marécageux qui entourait le manoir. Son ombre était aujourd'hui déliée, elle était libre et s’épanchait sur les lattes du parquet, polissant sa surface de sa matière velouté. Elle nageait dans les fils de cotons de ce tapis à la curieuse forestière, admirant et s’émerveillant de la palette de couleur qui faisait ressortir son incorporelle essence. Lorsqu’enfin elle passa sur la table en bois vernis, sa propre nature fût d’un coup recouverte d’un enduit hyalin à l’obscure luisance, laqué de la protection huileuse dont le bois s’était imprégné. Elle fût timide au début, n’avançant qu’avec une crainte d’habitude et d’égarement, nappe sans substance et fluctuante, baignait ce petit salon de ses mouvements aventureux, glissant sur la surface du bric-à-brac, corps aérien faisait vrillé les voiles de son corps impalpable et silencieux. Elle valsait au rythme de la libération, dansait de grâce et de légèreté en battant la mesure, faisait écho par les pulsations de son cœur aux sonorités cacophoniques d’un gong martelé par la joie devenu presque malsaine de notre petite sœur de nuit. L’Ombre jubilait sans retenue sur la victoire qu’elle venait de remporter, caressant et câlinant la surface amène et séduisante de tous les articles entassés dans la pièce.
Mais alors qu’elle glissait et flottait à son tour sur l’indubitable écart, ses sens jouissants d’un spectacle à nul autre pareil, du tourbillon qu’était son corps en valse et de ses gestes à l’ampleur aussi grande qu’élégante, un souffle naquit. Il fût propulsé dans l’univers par le mouvement créateur d’un tango charriant l’idyllique joie d’une liberté recouvrée. Bel et bien retrouvée car la liberté est inadaptable, commune à tous, ainsi l’ombre ne redécouvrit que celle qu’elle avait avant son éveil, dans cet incommensurable oubli où se perd ce qui n’est pas encore connut. Ce souffle anodin eu le même effet que celui dit du papillon, car plus loin dans la pièce, il fît vaciller sous l’effet de ses grands airs la flamme nichée dans la stagnance que produisait le sortilège de Clarence. De cette perturbation qu’aucun être digne de ce nom ne devrait prendre au sérieux, sauf Clarence peut-être, bien qu’il ne put rien y faire, germa la toute fin de ce dernier.
L’air vivace de la danse s’emprisonna de lui-même dans le lustre-chandelier, tournoyant interminablement à l’intérieur en une course effréné. À tel point qu’autour du chandelier, une bourrasque déblayant les poussières de la coupole, finit par entourer de sa forme cyclonique le brasier figé du chandelier, l’étreignant assez pour que bientôt celui-ci en vienne à s’éteindre enfin, ne laissant qu’une maigre volute de fumée blanche, nu et éperdue. La bougie soufflée eu pour effet de rompre tout charme. L‘air se fît plus lourd, la pénombre plus pesante. Toute magie se dissipant, s’évaporant purement et simplement. Carillons et attrapes-rêves sonnants et s’agitant sous l’effet de la cabale en peine. De part un tel changement dans l’atmosphère ambiante, l’Ombre cessa toute effusion de joie. Elle cessa de se concentrer sur la ligne confuse et bafouée qu’était devenue l’illisible avis de cet écriteau balayant le sol devant l’escalier spiralé. Elle se retourna, sa masse d’encre produisant se faisait le léger son de la soie que l’on froisse. Tout à son manège, elle en avait pour ainsi dire tout à fait oublié la crainte que Clarence lui avait précédemment inspirée. Dos à l’abracadabrant chambardement de la partie basse, face à la clarté chargé visuellement d’un sortilège en fuite, ce que vit l’Ombre la fît frémir, les bordures de son essence frétillante d’angoisse. Brouillon noir griffonné par les saccades de l’effroi.
Toute clarté s’était effacée du visage de Clarence. Sa peau avait vite blanchit et s’était appauvrit pour alors prendre une teinte grisâtre, témoignant de l'importante durée que Clarence avait subi à rester ainsi figé en un unique et perpétuel présent. Cependant, l'absence de charme l'avilissant rapidement, sur celui-ci alors, dès à présent meurtri par la flétrissure, apparut d’innombrables territoires fioriturés de craquelures noirâtres et de veines aussi saillantes que vives. Clarence tout entier ressemblait à un puzzle reconstitué, champs d’imbroglios envahit par la moisissure, arborant les stigmates de la décomposition et du dessèchement. Il était telle de l'écorce s'émiettant, à la sève suintante parce-qu'emplie de la souillure d'un temps malmené. Bientôt, il ne fût plus que tout à fait fané, à tel point qu’il ne semblait plus être qu’une image humaine faite de la seule poussière de l’assèchement, celle qui naquit lorsqu'il se fît rattraper par ce temps qu'il laissa en suspens. Bien qu'entièrement alors fait de la poussière des âges trépassés, de lui restait pourtant une bien belle effigie, seulement maintenu par la force que les particules de poussières exerçaient entres-elles.
L'Ombre se dirigea vers feu Clarence, et tandis qu'elle s'approchait de plus en plus, avançant sous l'effet de la torpeur et de l'incompréhension, sa forme se bouleversa. La masse sombre qu'elle était, sans cesse plaquée au plancher ou à une quelconque surface, pu dès lors se redresser. Son essence commença par se départir de l'agglutinement qu'elle formait en s'épanchant sur la nappe du trente-sixième dessous avec les piteuses et indigentes matières de ce décrépi plancher. Sa forme et ses contours étaient à présent tout à fait discernable, et ce qu’elle était alors il y a encore peu d’instants, absolument méconnaissable. C’est à dire que sa forme passé, cette ombre encore typique, venait de glisser, détacher de son essence première par les émois provoquer par ces récentes angoisses, son exuvie paraissant être fièrement exhiber à ainsi être trainer comme la peluche favorite de l’enfance. Elle s’apprêtait maintenant à s’agenouillé, figé dans la poésie de la mue. Effigie humaine et obscure, sans visage et sans détails. Presque un écho, le reflet huileux de ce qu’était Clarence avant la ruine de ce charme dès lors désenchanté. Elle était face à ce qu’il était devenu, silhouette de jais à la main de suie tendu vers la poussière, poussière qu’elle caressa enfin. Immatérielle essence bouleversant la plus moindre consistance de l’évidence. Elle s’était élancé en se geste théâtrale, prévenante et compatissante, souhaitant abreuver Clarence, bien qu’effrayer, d’une amène et suprême caresse. Car l’Ombre dans son avancée, avait reconnût en cela son père et ne souhaitait rien moins que l’honorer peut-être du geste tardif de l’effleurement d’une fille aimante, bien qu’alors encore subjuguée par les évènements présent.
Ce geste à l’ampleur charmante, cette main, tâche d’encre au doigté s’écoulant, fendit l’air comme à reculons, finalement craintive. Lorsqu’elle frôla seulement la sculpture de fibres et de débris qui façonnait maintenant Clarence, se répandant et s’écoulant enfin du message qu’elle amenait, elle n’eut d’autre effet que de le dissiper tout à fait. Son essence même, âme de corps et non d’esprit, s’évanouit en une funeste fumée grise et glauque, avant de ne faire plus que parti de la fantaisie du lieu, condamné à servir de par le si peu de chose qu’il se trouve être devenu, ce fantastique ensemble qui d’abri lui fût offert. Refuge qu’il viola en le figeant et en l’excluant du temps. Qui l’amena à devoir lui servir d’aide de temps, dans sa continuité et dans ce lieu, ce camp qui d’une offense fût bafoué, autant de temps que celui-ci fût outragé.
Ce jour est un jour de cendre, brûler par cet éclat auparavant statufié et maintenant soufflé, gorgé d’un incendiaire venin. Jour de cendre consumer par la teneur chaleureuse de la flamme sécher imposé à l’attente. Jour consumé aussi, par une poésie dévoilé, récitant à l’Ombre une ode par sa liberté recouvrée, dans cette atmosphère qui déclame, qui se pose et présente, délivre une sculpture sur instant, ineffable matériaux d’or, d’âge et d’ère. Statue faite autant par le temps d’un instant à l’écoulement pauvre, sans peine à sondé, que par la cendre et la poussière inhérentes à un climat tempérer. Car suite à la déliquescence particulière et poussiéreuse qui transforma Clarence en fin sablons, l’atmosphère se déposa dans l’air tout comme la brume sur le matin, ralentie et éblouie par la folle pantomime présente, s’accordant un instant à la subsistance grisâtre asséchant l’harmonie du salon de son eau de vie.
Tandis que le message amené par la main ombreuse s’effaçait piteusement de l’espace, que l’Ombre se remettait du violent trouble que l’absorption de Clarence par le temps avait produite, épluchant son corps en fin lambeaux avant de les dissiper et de les dissoudre en copeaux de grain, en parcelle de néant, un présent des profondeurs prêt à s’offrir, se manifestait. Le Temps en cette heure aurait pu prétendre au nom « d’Anésidora », car c’est sa volition à voué au vil vaurien qu’est Clarence une vengeance invraisemblable qui permit à l’écrin dans lequel séjournait son ossature mémoriel et sentimentale, de s’ouvrir et de laisser ses hôtes s’étirés enfin. Ceci afin de laisser filer leur procession, cette trainée semblable à un voile lacté se déliant en une toile de dentelle dont chaque cellules évoques et dessines l’instant d’une vie et toutes émotions liés, rétrospective se débobinant afin que l’Ombre puisse se saisir alors de vérités manquantes et véhémentes. De ce vernissage s’ensuivit une bien jolie fresque. La toile macramé s’en alla tournoyé autour de l’Ombre, se déliant toujours plus et l’entourant finalement tout à fait, ceci afin de lui permettre de lire en elle comme dans un livre ouvert, un bien précieux et curieux ouvrages laissé à l’attention de la clarté attentive d’une féminine engeance. L’Ombre, devenue Silhouette, de son visage de suie ou nullement son mélanique regard se démarquait vraiment, attendrie et curieuse, se pencha alors sur l’étude de ce manuscrit, cette encyclopédie en guipure du savoir relatif et absolue.

(...)

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